Le compost (partie 2)

Le 05/01/13

Petit tour aux tas de compost. Nous avons débuté ce tas-ci au début de l'automne. Il grouille de vers de terre. Des petites araignées rouges et d'autres un peu plus grosses ainsi que divers insectes non identifiés, y ont également élu domicile. Aujourd'hui, je me suis fait une petite frayeur car en soulevant la bâche, je suis tombée nez à nez avec un campagnol. Terrestre ? Je ne l'espère pas car 'est un véritable fléau. Un amphibien ? Ce serait bien car il s'agit d'une espèce protégée. Mais honnêtement, je n'y crois pas trop. Même si je fais de mon mieux, je suis consciente d'être débutante en la matière, et donc loin d'être capable de réaliser un jardin parfait pour l'accueil de la faune.

Une poignée de la "bouillasse" qui nous tient lieu de compost. Pourtant, on n'y met presque pas de vert (la plupart de nos légumes proviennent du jardin et sont congelés. Et les seules et rares épluchures s'en vont pour le lapin). Donc, c'est surtout du brun (essuie tout non imprimés, rouleaux de cartons déchiquetés, boites à oeufs non colorées, brouillons des enfants...). Les vers de terre ont l'air d'apprécier ! J'ai été un peu étonnée de les retrouver non pas en contact avec la terre, mais errant dans le tas de compost.

Chez nous, "en Normandie, il ne pleut pas. il fait le temps idéal pour faire les meilleures crèmes." Les meilleures crèmes peut-être, mais il n'empêche que la terre n'en peut plus de toute cette eau. Depuis le mois d'octobre, je ne sais pas si nous avons eu 10 jours de beau temps mis bout à bout. Tout est détrempé et lorsque nous avançons dans notre jardin, nous avons l'impression de marcher sur une éponge.

Le tas de bouillasse. Euh, non, le tas de compost n°2, débuté à l'automne. Complètement détrempé par les pluies.

Un tronc de choux cabus que j'avais mis par mégarde dans le compost avant de le mettre de côté, semble apprécier l'emplacement. Je le laisse se développer, on verra ce qu'il va donner. Pour l'instant, il me fait penser aux choux de Daubenton, les choux dits perpétuels...

Le 1er compost commencé au printemps et diminué de moitié. J'imagine que nous pouvons le qualifier de demi mûr. Comme nous avions peu de brun, nous avons essayé de compenser avec de la paille au mois de septembre. Pour la saison prochaine, j'ai fait mes réserves de carton non imprimés ramenés par mon mari de son boulot et déchirés patiemment quand j'ai un peu de temps. J'ai hâte de voir mes arbres grandir et de pouvoir récupérer les feuilles en automne.

L'un comme l'autre ne sentent pas bon la forêt. Ils ne sentent pas non plus mauvais. Ils ne sentent rien, tout simplement !

Sinon, dans le premier compost, j'ai découvert une masse gélatineuse jaunatre. Un champignon, mais lequel ? Après quelques recherches, je suis tombée sur la trémelle mésentérique ou beuure de sorcière qui pousse sur le bois mort. Mais j'en suis loin d'être certaine.

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[Klownzilla]

Les deux composteurs sont confectionnés à partir de trois palettes fixées une à une par des équerres visées, avec à l'avant un panneau mobile tenant avec deux crochets et deux anneaux. Le tout provenant de la récup.